Selon les dernières statistiques de l'Association des Constructeurs Automobiles Européens (ACEA), 14 Etats membres de l'Union européenne ont mis en place une forme de taxation sur le CO2 émis par les véhicules à moteur. Derniers en date : la France, l'Espagne, la Finlande, l'Irlande et Chypre. Si l'ACEA déclare faire bon accueil à ces dispositifs, elle avertit toutefois que les résultats environnementaux peuvent être réduits par le fait que ces systèmes varient considérablement d'un Etat à un autre.
L'imposition sur le CO2 des voitures et sur les carburants alternatifs est un outil important en orientant la demande du consommateur vers les voitures économes en combustible mais seule une harmonisation de ces impôts donnera un signal clair nécessaire au marché, estime Ivan Hodac, Sécrétaire général de l'ACEA.
Alors que l'Italie offre une prime unique à l'achat de véhicules « propres », la France et le Royaume-Uni conditionne ces aides aux taux d'émissions de CO2. D'autres pays prennent également d'autres critères en plus des émissions de CO2 comme le prix de la voiture ou la capacité du moteur.
De son côté, l'industrie automobile préconise un système unique, dans lequel les niveaux d'impôts seraient directement proportionnés aux émissions de CO2 des voitures et que chaque gramme de CO2 soit imposé de la même manière.
Article publié le 28 mars 2008