L'Institut français pour la performance des bâtiments (Ifpeb) a mis en ligne le compte-rendu de sa matinée technique du 20 juin consacrée aux retours d'expérience et à la méthodologie utilisée pour prévoir et engager les consommations énergétiques réelles d'un bâtiment.
Une méthodologie en quatre axes
La méthodologie (1) que propose l'Ifpeb se base sur quatre grands principes. Il s'agit d'abord de connaître le "potentiel d'usage" du bâtiment en évaluant également ses usages futurs. Il faut ensuite faire une simulation énergétique dynamique (SED) et exprimer les consommations prévisionnelles en fonction de l'intensité d'usage. Une évaluation de la performance énergétique est nécessaire, passant par le réglage et la vérification des compteurs électriques ainsi que par le réglage et l'optimisation des installations de climatisation, de l'isolation etc. Deux cas de commissioning (2) sont possibles : lorsque le bâtiment est neuf ou en travaux et lorsqu'il est déjà construit. La mise en place d'une supervision énergétique en assistance à la future exploitation est le dernier point clé pour effectuer un suivi de l'efficacité énergétique du bâtiment.
Neuf études de cas (3) sont venues illustrer cette démarche. Ces exemples portent sur la mise en place d'une garantie de résultat énergétique pour des bureaux, des logements sociaux et des lycées, ainsi que le suivi de contrat de performance énergétique (CPE), de commissioning dans des bâtiments neufs et existants, de la construction d'un campus regroupant bâtiment de bureau et d'enseignement, de l'étude de la couverture assurantielle d'une opération côté maître d'ouvrage et côté bureau d'études énergie, ou encore du raccordement d'un établissement public en autoconsommation au réseau Smart grid.